Disneyland
Secrets, Histoires & Magie

Walt Disney Treasures - Disneyland : Secrets, Histoires & Magie
La jaquette
Titre original :
Disneyland : Secrets, Stories & Magic
Production :
Walt Disney Studios Home Entertainment
Walt Disney Productions
ABC
Date de sortie USA :
Le 11 décembre 2007
Série :
Walt Disney Treasures - Vague 7
Genre :
Reportages
Courts-métrages
Épisode Télé
Présentation :
Leonard Maltin
Durée :
332 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le contenu

DISQUE 1
1. Disneyland : Secrets, Stories & Magic
Genre : Reportage
Date de sortie USA : Le 11 décembre 2007
Durée : 81 minutes
Réalisé par : Bob Garner
Ce long documentaire revient, au travers de différentes interviews, sur la genèse, l'ouverture et l'évolution du premier parc à thèmes du monde...
DISQUE 2
3. Operation Disneyland
Genre : Reportage
Date de sortie USA : 1955
Durée : 14 minutes
Ce court métrage est à l'origine un mini-reportage, réalisé par ABC, consacré à la préparation pharaonique du show d'ouverture du parc et destiné à être uniquement montré en interne, aux seuls responsables de la chaine.
5. Disneyland Goes to the World's Fair
Genre : Épisode télé
Emission : Walt Disney's Wonderful World of Color
Saison 10 Épisode 27
Date de diffusion USA : Le 17 mai 1964
Durée : 47 minutes
Réalisé par : Hamilton S.Luske
Après un document sur l'histoire des Expositions Universelles, Walt Disney présentent les quatre attractions qu'il s'apprête à proposer dans le cadre de la Foire Internationale de New York de 1964.

La critique

rédigée par

Pas de film ici mais une simple compilation de courts-métrages, épisodes télé et reportages réalisés par les studios Disney de 1955 à 2007 et dont le sujet principal est le premier parc à thèmes du monde : Disneyland.

La pièce principale de cette fabuleuse compilation est, sans aucun doute, le reportage réalisé lors du cinquantenaire du premier parc à thèmes des studios Disney : Disneyland : Secrets, Stories & Magic. Il revient, en effet, à travers différentes anecdotes et interviews sur la création, l'ouverture et le développement de ce projet cher à Walt Disney...
Son tout premier parc à thèmes se trouve donc à Anaheim, dans l'état de Californie. D'un investissement total de 17 millions de dollars, il ouvre ses portes le 17 juillet 1955, d'abord à des invités triés sur le volet, puis accueille le lendemain, le grand public. L'idée d'un complexe de jeux vient de la passion du papa de Mickey pour les fêtes foraines, zoos et parcs d'amusements. Mais, s'il aime y emmener ses filles, alors petites, pour les divertir, il leurs fait tout de même le reproche de négliger systématiquement l'intérêt des parents en offrant un divertissement segmentant la famille. Si les enfants s'amusent, les adultes se contentent, il est vrai, tout au plus et dans le meilleur des cas, de voir leurs progénitures heureuses. Walt Disney rêve alors très vite d'un endroit où petits et grands pourraient partager ensemble des moments de jeux et distractions. Il missionne aussitôt ses designers et leur demande de se pencher sur cette idée en lui proposant des concepts originaux. Dans un premier temps, il envisage de construire ce qui deviendra un parc à thèmes sur une parcelle de terre située, le long de la Riverside Drive, à deux pas des studios Disney de Burbank. Mais l'emplacement se révèle, bien vite, trop étroit. Fort de ce constat, il charge immédiatement la Stanford Research Institute de surveiller les différentes possibilités pour implanter son futur projet. La société immobilière ne tarde pas à proposer à Walt Disney, un terrain situé sur la commune d'Anaheim, couvert par des orangers et composé de parcelles appartenant à dix-sept propriétaires différents. Ni une, ni deux, le papa de Mickey emprunte sur son assurance vie, vend sa maison de vacances, et fait le tour de plusieurs investisseurs pour se porter finalement acquéreur de ce terrain de 64 hectares, idéal pour accueillir son premier Disneyland.
Le parc Disneyland, premier du nom, devient très vite un incontournable pour les américains comme pour les touristes étrangers. Toutefois, afin d'en maintenir l'attractivité, Walt Disney comprend, dès sa création, qu'il se doit, sans cesse, de le modifier et l'améliorer. Il le confesse d'ailleurs dès l'inauguration : "Disneyland ne sera jamais terminé. Il continuera de grandir et de changer tant qu'il existera des personnes avec de l'imagination".
Il a donc ouvert avec cinq lands (Main Street USA, Adventureland, Frontierland, Fantasyland, Tomorrowland) et  vingt attractions (King Arthur Carrousel, Peter Pan's Flight, Mad Tea Party, Mr. Toad's Wild Ride, Canal Boats of the World, Autopia, Space Station X-1, Santa Fe et Disneyland Railroad, Circarama, Horse-drawn Streetcars, Fire Wagon, Main Street Cinema, Surreys, Jungle Cruise, Stage Coach, Mule Pack, Mark Twain Riverboat, Penny Arcade, Golden Horsehoe Revue). Plusieurs sont encore présentes de nos jours. De nombreuses autres ont été rajoutées. Certaines ont disparu. En outre, trois nouveaux lands ont été créés. New Orleans Square ouvre en 1966 et reproduit l'ambiance et les décors de la Nouvelle-Orléans avec, pour attractions phares, Pirates of Caribbean et Haunted Mansion. Bear Country est créé, lui, en 1972 afin d'accueillir l'attraction importée du Magic Kingdom de Walt Disney World, Country Bear Jamboree. En 1988, le land est renommé en Critter Country pour célébrer dignement l'arrivée de la nouvelle attraction "E-Ticket" : Splash Mountain. Enfin, le huitième et dernier land à ce jour est inauguré en 1993 sous le nom de Mickey's Toontown. Il reproduit, avec des décors fabuleux, l'endroit où les toons de la firme aux grandes oreilles sont censés vivre. En 2001, un nouveau parc est ouvert sur les anciens parking du Disneyland Hotel : le Disney's California Adventure.
A déjà 50 ans, Disneyland Anaheim continue de se développer et d'évoluer en ajoutant, ici, de nouvelles attractions et retirant, là, des manèges obsolètes. Parades, célébrités, festivités, et autres événements incitent les visiteurs à prendre le réflexe de toujours revenir pour porter un œil nouveau sur le site. Si Disneyland, premier du nom, a bien sûr été copié et même dupliqué par la firme de Mickey, aucun site (frère ou concurrent) n'est jamais parvenu à recréer, ou même approcher, la magie que Walt Disney a su insuffler à son premier projet de royaume magique.

L'ouverture des portes du parc, le 17 juillet 1955, est l'occasion d'une grande émission spéciale diffusée en direct à la télévision. Le mini-reportage, réalisé par ABC, Operation Disneyland, montre ainsi la préparation pharaonique du show. Destiné à l'origine à être uniquement montré en interne, aux seuls responsables de la chaine, il est édifiant tant il révèle, qu'à seulement quelques jours de l'ouverture, les travaux du site sont loin d'être achevés : nombres de camions et d'ouvriers s'affairent, encore, il est vrai, dans le Disneyland naissant...

Le public, quant à lui, sait déjà tout sur le royaume magique ! Pendant un an, Walt Disney, en personne, a, en effet, proposé et présenté aux téléspectateurs américains l'émission Disneyland sur le réseau ABC, dans laquelle il a distillé habilement une quantité d'informations d'une richesse incroyable sur son parc, qui sont autant d'invitations à le visiter, le moment venu... Walt Disney parlera d'ailleurs de son parc tout au long de sa vie, que cela soit à la télévision ou au cinéma, comme le dévoile les quelques exemples présentés dans le DVD.

Le court-métrage de la série People and Places, jamais plus diffusé depuis sa sortie cinéma, Disneyland U.S.A. constitue l'autre pépite de la compilation. Témoignage inestimable aujourd'hui, au format CinemaScope, il propose un voyage dans le temps à une époque où la naïveté bienveillante semble présente. Le parc Disneyland a certes bien changé depuis 1956 mais conserve, en revanche, toujours le même but, celui de divertir et dépayser ses visiteurs.

L'épisode télé de l'émission, Walt Disney's Wonderful World of Color, Golden Horseshoe Revue offre ensuite un passionnant et enthousiasmant retour dans le passé. Diffusé en 1962, sa qualité est telle qu'il a finalement droit à une sortie cinéma deux ans plus tard. Walt Disney a pour lui mis, une fois encore, les petits plats dans les grands. Il arrive, en effet, non seulement à retranscrire l'ambiance de ce spectacle légendaire de Disneyland, (tellement plébiscité par les guests qu'il sera donné jusqu'au milieu des années 80 !) mais aussi à créer un esprit "famille Disney" en convaincant des acteurs d'autres productions, cinéma ou télévision, de venir participer au show.

Disneyland Goes to the World Fair, un deuxième épisode télé, propose lui, une autre facette de Walt Disney qui montre, à quel point, il aime s'impliquer dans l'élaboration des attractions. Le grand public apprend à cette occasion que le papa de Mickey est à l'origine de quatre attractions pour la Foire Internationale de New York de 1964, qu'il recycle d'ailleurs habilement dans Disneyland et, plus tard, Walt Disney World. Magic Skyway, sponsorisée par Ford, offre ainsi une partie de ses dinosaures à l'attraction Disneyland Railroad en Californie et l'autre à Universe of Energy, d'EPCOT à Walt Disney World. Les grands moments avec Mr Lincoln, sponsorisée par l'état américain d'Illinois, est, quant à elle, reprise dans Maint Street USA du parc originel. The caroussel of progress, sponsorisée par General Electrics et mise en musique par les compositeurs attitrés du studio, les frères Sherman, finit, elle, tranquillement sa vie au Magic Kingdom de Walt Disney World, après avoir été une première fois réinstallée à Anaheim. La renommée de ces attractions ne pèse, en revanche, pas lourd face à celle qui a marqué depuis la Foire Internationale de New York des générations entières de visiteurs. Sponsorisée par Pepsi et l'Unicef, It's a small world, (qui bénéficie aussi d'une chanson des frères Sherman) est aujourd'hui présente dans tous les parcs Disney, sans exception aucune.

Disneyland Around the Seasons, un troisième épisode télé, propose un intérêt moindre par rapport aux deux autres. Il reprend, en effet, nombres de vues de Disneyland Goes to the World Fair, se contentant, en inédit, de traiter l'ouverture de New Orleans Square et la parade de Noël. Cette épisode revêt, en revanche, un caractère particulier quand il est précisé qu'il fut diffusé trois jours seulement après la mort de Walt Disney, devenant par le fait, un témoigne posthume.

La sortie de cette compilation a été, pour le moins, chaotique. En 2005, Disney prévoit, en effet, l'édition d'un seul DVD pour commémorer le cinquantième anniversaire de son tout premier parc à thèmes, sous le titre "Secrets, Histoires et Magie du Lieu le Plus heureux de la Terre" (Secrets, Stories & Magic of the Happiest Place on Earth). La sortie est purement et simplement annulée, sans aucune autre forme de procès.

L'année suivante voit l'avènement d'une nouvelle collection : Walt Disney's Legacy. La première vague présente, en quatre volume de deux DVDs, la série des True-Life Adventures. Une publicité fait parallèlement état d'une deuxième vague à sortir en simple DVD, cette fois-ci reprenant trois titres : Destino, Les Aventures d'Oswald, le Lapin Chanceux et Disneyland : Secrets, Histoires & Magie.

Au début de l'année 2007, de nouvelles péripéties se produisent. Une rumeur amplifiée par les propos de Leonard Maltin, lui-même, laisse penser que la collection des Walt Disney Treasures est stoppée net, à sa sixième vague, abandonnant en plein milieu de son édition la série des Donald, destinée à rester dès lors incomplète. Les fans américains, rapidement rejoints par ceux du monde entier s'indignent. Une campagne de protestation (relayée en France par Zuzu Disney) aboutit à des milliers de lettres envoyées à la Direction de Disney. Cafouillage de communication de la part des studios de Mickey ou réussite de la levée de bouclier de la communauté des passionnés, nul ne saura jamais, mais une chose est sure : Disney annonce, au deuxième trimestre 2007, une septième vague des Walt Disney Treasures. La précipitation se ressent d'ailleurs dans les titres retenus. Sur les trois proposés, deux en effet (Les aventures d'Oswald, le Lapin Chanceux, Disneyland : Secrets, Histoires & Magie) étaient prévus à l'origine pour la collection Walt Disney's Legacy, le troisième étant, lui, absolument logique (Donald de A à Z - Volume 3).

Ce tour de passe-passe marketing a cependant un réel avantage pour le public. Alors que les éditions envisagées un temps dans la collection des Walt Disney's Legacy, ne devaient comporter qu'un seul disque, leur basculement dans les Walt Disney Treasures leurs permet de s'étoffer. Ainsi, avec deux ans de retard, le reportage principal Disneyland : Secrets, Histoires & Magie, arrive enfin dans une version enrichie. Il devient la colonne vertébrale du DVD même si, étrangement, il est le reportage le moins divertissant de l'édition. Riche en informations et détails, au contenu évidemment plus qualitatif que celui des DVDs informercials proposés dans les resorts, il pêche malheureusement par un rythme lent qui finit par plomber son propos. Les cinq bonus rajoutés sont, eux, en revanche de petits bijoux qui raviront, tout à la fois, les fans des parcs à thèmes et ceux des productions, cinéma et télé, estampillés Disney. L'édition perd par contre un karaoké (sorti dans une édition séparée), une interview de Diane Miller Disney, la fille de Walt, et le court-métrage Disneyland USA at Radio City Music Hall (pour cause de présence, pour eux deux, depuis 2006, dans le Walt Disney Treasures, Votre Hôte, Walt Disney). Reste un jeu, quelque peu anachronique avec le label Walt Disney Treasures.

Disneyland : Secrets, Stories & Magic est un véritable trésor, à conserver précieusement et transmettre de génération en génération.

A noter : une huitième vague pointera son nez en novembre 2008...

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